Philippe Vilain, autofiction : la littérature me sauva

Dans une autofiction saisissante, Philippe Vilain raconte sa triste jeunesse et règle ses comptes avec Annie Ernaux. Mauvais élève, le jeune Philippe Vilain l’est. Issu d’un milieu défavorisé, élevé à Rouen par des parents aimants mais absents, dont un père alcoolique, il n’ose rêver à un autre destin que celui de secrétaire et semble être, sans le savoir, l’incarnation du déterminisme social.
Jusqu’au jour où, contre toute attente, la magie de la littérature opère : Philippe ressent le besoin de s’instruire, et de se sauver. S’ouvre alors à lui un parcours universitaire. L’œuvre d’Annie Ernaux sera notamment au programme.
Une révélation, qui incite Philippe à écrire à l’autrice. Entre eux, une correspondance se noue, puis une liaison. Trente ans les séparent, mais qu’importe : elle le désire, il l’admire. Pendant cinq ans, Philippe et Annie Ernaux vont vivre une relation singulière. Ont-ils seulement partagé un amour véritable ?

Rencontre avec Philippe Vilain, « Mauvais élève » (Robert Laffont).

© Astrid Di Crollalanza

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