Semaine du 4 au 10 mars 2024 : LEVÉE DE RÉSERVES

Chaque semaine, retrouvez les coups de cœur du 5e Lieu !

Cette semaine au parfum de 8 mars – Journée internationale du droit des femmes – fête les issues libératrices et rêvées. Émancipations, libérations, résiliences… une certaine idée de l’affranchissement.

Briseurs et briseuses de chaînes, abolitionnistes et féministes, rebelles et contestataires, résistant·es engagé·es, actionnistes de l’égalité et de la justice, combattant·es pour la vie. Merci à eux ! Leur foi dégage les horizons et fabrique nos espoirs.

CONCERT : DELGRES

Laiterie

Mercredi 6 mars 19h30

22€ / Prévente : billetterie du 5e Lieu au guichet et https://www.artefact.org/

Un jour, autour de Pascal Danaë – six cordes de Gilberto Gil, Peter Gabriel, Youssou Ndour, Laurent Voulzy – se jambalaya Delgrès, power trio méticuleux et libre. Au cœur de cette boucanerie harmonique, il y a l’écho du Gwo Ka – le son roots de son île des Antilles, il y a la rencontre avec cette guitare dobro devenue signature , il y a ce blues de Guadeloupe qui, d’une note, s’accroche au Delta et à ses fantômes de crossroads, il y a Baptiste Brondy (Lo’Jo, etc.) le batteur, qui joue comme « un souffle », il y a Rafgee dont le tuba-soubassophone cabossé par la vie pousse de poumonnesques lignes de basse, il y a « la soul des Touaregs, celle de John Lee Hooker ou des Black Keys » et il y a ce patronyme choisi en hommage à Louis Delgrès, abolitionniste convaincu devenu rebelle et résistant, romanesque héros de la lutte contre l’esclavage en Guadeloupe.

Première partie assurée par Téklémek, trio rock blues touareg.

Toute l’actualité et les ressources en ligne de la Laiterie : https://www.artefact.org/

PROJECTION-DÉBAT : Y’A QU’À PAS BAISER – CAROLE ROUSSOPOULOS

Cheval Blanc – Schiltigheim

Vendredi 8 mars 20h

Entrée libre

1971, une femme prend la décision de ne pas garder l’enfant qu’elle porte alors que l’avortement est illégal en France. Le film alterne la séquence de son avortement clandestin et des images de la première manifestation de femmes en faveur de l’avortement et de la contraception qui a lieu à Paris le 20 novembre 1971. Ce film fondateur est le tract de celles qui, en pleines Trente Glorieuses, ne veulent plus être cantonnées aux rôles de ménagères ou de femmes-objets des représentations dominantes. Face à des hommes qui critiquent la création d’un « marché commun de l’avortement », Carole Roussopoulos filme des femmes qui parlent librement et qui disent ce qu’elles veulent, fabrique les images qui sont faites d’elles, filmant ce qui alors ne se montre pas, ne se dit pas.

Pionnière de la vidéo, fondatrice du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec la comédienne Delphine Seyrig, Carole Roussopoulos a réalisé plus de cent films. Connue pour son engagement dans les luttes féministes, elle fonde en 1969 le collectif de vidéo militante « Vidéo Out ». Dès lors, elle ne cesse de donner la parole aux « sans-voix », opprimé·es et exclu·es. Avec une prédilection pour les grandes luttes, ouvrières, anti-impérialistes, homosexuelles et surtout féministes.

Séance suivie d’un débat avec Osez le féminisme !

Retrouver l’évènement : https://www.ville-schiltigheim.fr/agenda/projection-du-film-ya-qua-pas-baiser-debat/

PROJECTION-RENCONTRE : REVIVRE – KARIM DRIDI

Star

Mardi 5 mars 20h

Tarifs cinéma / Prévente : caisse du cinéma

Jour et nuit, deux couples de parents entourent leurs enfants de soin et d’attention, dans l’attente d’un don d’organe. Leur soutien, allié à l’extraordinaire dévouement des soignants, est vital sur le chemin de la guérison. Une célébration de l’espoir, de la résilience et de l’engagement – une véritable histoire d’amour ! Évitant tout voyeurisme ou sensationnalisme, la caméra de Karim Dridi questionne avec profondeur et respect la parentalité et les engagements qu’elle implique, pour le meilleur et pour le pire. Véritable hommage au service public et à ses personnels, ce documentaire puissant tourné au service de réanimation pédiatrique de La Timone à Marseille, dresse aussi le portrait d’un lieu particulier, où à la croisée de la mort, la vie n’a jamais été aussi forte, et le sentiment d’humanité aussi grand.

Séance suivie d’une discussion en présence du réalisateur et de représentants du CHU de Strasbourg.

L’actualité des cinémas Star et Star St Ex : https://www.cinema-star.com/

PROJECTION-RENCONTRE-EXPOSITION : FEMMES D’EXCEPTION, FEMMES TOUT SIMPLEMENT

Médiathèque Olympe de Gouges

Samedi 9 mars 15-18h

Entrée libre

L’exposition Sexisme : la fabrique des filles constituée de portraits photographiques accompagnés de récits évoquant la prise de conscience du sexisme et de l’inégalité, retrace le parcours de 17 femmes de 11 cultures différentes. Elle démontre que les femmes, quel que soit leur milieu social, quel que soit l’endroit où elles se trouvent dans le monde, sont confrontées à l’inégalité par le seul fait de leur genre et aussi combien toutes se sont révélées fortes et résolues et ont, à travers leurs combats, participé à la lutte pour les droits des femmes, chacune d’elle apportant un témoignage édifiant. La violence n’est pas une fatalité et les femmes ont suffisamment de ressources en elles pour agir et avancer. Exposition visible du 5 au 28 mars.

Le samedi 9 mars de 15h à 18h la projection du documentaire Femmes d’exceptions, Femmes tout simplement de Jean-Marie Fawer sera suivie d’un moment d’échanges autour de l’égalité avec ces femmes d’exception, accompagnées d’Ayfer Aslan, photographe et responsable du secteur femmes et social de l’ASTU et Nicole Birry animatrice du groupe de parole Violences conjugales à l’ASTU.

Le portail des médiathèques Ville & Eurométropole de Strasbourg : https://www.mediatheques.strasbourg.eu/

VERNISSAGE : CELLES POUR LESQUELLES JE N’AI PAS ENCORE LES MOTS – ELSA NAUDE & CIE

Syndicat Potentiel

Jeudi 7 mars 18h

Entrée libre

Initié par Elsa Naude, ce projet fait suite à la création d’un corpus d’œuvres retraçant son expérience intime du genre féminin. Un récit personnel mû de complicités collectives qui explore les vides et silences de la langue, interroge les corps, l’intime et la construction des identités genrées. Un programme polymorphe qui inclut notamment le fanzine participatif, pensé comme outil d’émancipation et d’autodéfense intellectuelle. Les modes de représentation s’entrecroisent illustrant la diversité de nos langages dans une exposition envisagée comme lieu de ressources et de transformations, point de départ de réflexion et de parole, espace d’échanges et de questionnement, ensemble.

Invité·es & collaborateurices : Nina Ballay, Maïc Baxane, Hélène Bléhaut, Leïla Chaix, Valentine Cotte, Hélène Fromen, Alicia Gardès, Orlane Laage, Salomé Macquet, Marie-Yaé Suematsu ; mais aussi Andrea Mendizabal, Mïca Meltœ, Modèle vivant·e, Zoé Kiner-Wolff, l’Action Sportive Libertaire & Tamos le Thermos.

Exposition visible jusqu’au 6 avril avec de nombreux rendez-vous dont un atelier Modèle vivant·e : pose, dessin et émancipation le samedi 9 mars à 14h !

Tous les détails à cette adresse : http://syndicatpotentiel.free.fr/