Kancheli + Newa + NDRX + Legba + Hamatsuki

Lieu

KALT - Strasbourg
Strasbourg

Dates

samedi 25 mai 2024 - dimanche 26 mai 2024 > 23h-6h30

Prix

15 €

Présentation

Giorgi Kancheli est un producteur et un DJ résident de Bassiani qui a joué un rôle crucial dans l’élaboration de la culture des clubs du pays. Son identité musicale a été fortement influencée par son enfance dans les années 90 à Tbilissi, une ville sombre et délabrée. La relation professionnelle de Kancheli avec la musique a commencé par les percussions et, à 17 ans, il jouait déjà dans un festival de jazz à Tbilissi. Peu après, il s’est mis à la musique électronique et est maintenant un DJ actif depuis plus de 15 ans. Début 2010, Kancheli et ses amis ont lancé le projet « Stare at DJ », qui est rapidement devenu l’événement central de la scène club en pleine évolution du pays. Aujourd’hui, Kancheli est considéré comme l’un des DJ techno géorgiens les plus importants et les plus polyvalents. En plus de faire tourner les platines, Giorgi écrit et produit également sa propre musique, et son premier album solo sur Bassiani Records verra le jour le 15 mai.

Pour Newa, lorsqu’elle est DJ, l’orientation émotionnelle qu’elle utilise pour définir la structure de son set est essentielle. Elle construit quelque chose qui contient tous les ingrédients de la techno classique et qui, en même temps, reflète parfaitement son son actuel. Elle explore l’extrémité basse du spectre des basses et introduit astucieusement des sons acidulés et des mélodies intenses. La techno de Newa est directe, avec une présence intense, mais jamais forcée ou intrusive. Issue de la scène jazz (et musicienne de formation classique), Ana Kublashvili a choisi le nom d’artiste Newa lorsqu’elle s’est lancée dans la musique électronique. Newa a débuté comme DJ en 2012 dans sa ville natale de Tbilissi, en Géorgie, et s’est rapidement fait un nom dans les lieux de vie nocturne les plus célèbres de la ville. Elle est une habituée de la salle Bassiani, de renommée mondiale, un espace qui lui a permis d’établir ses compétences à l’échelle internationale. Newa est également une favorite récurrente de la série d’événements itinérants Photon de Ben Klock. Lorsqu’il s’agit des propres productions de Newa, il s’agit d’une transition directe de son son en tant que DJ ; elle représente une artiste nuancée, construisant sa présence musicale sur des compétences techniques et des sentiments honnêtes. Son authenticité s’étend au studio. Ce que l’on découvre en écoutant son travail, c’est une productrice qui parvient à doser tous les éléments ; les lignes de basse profondes et les mélodies enfouies coexistent en harmonie. Que le résultat final soit de la techno ou un morceau ambiant expérimental, elle parvient à créer une musique qui résonne avec profondeur et réflexion. Subspiele Records a lancé les premières productions de Newa en 2012, depuis lors elle a sorti des disques sur des labels de qualité tels que Klockworks, Semantica et le label interne Bassiani. Depuis 2016, elle co-dirige également le label diversifié Icontrax ; ici, l’accent est mis sur la présentation de talents locaux non découverts de la florissante scène techno géorgienne.

NDRX est un activiste de la scène électronique géorgienne et DJ résident du célèbre club techno BASSIANI. Le parcours de ce défenseur compatissant des vraies valeurs de la culture club commence au milieu des années 2000, lorsque, rejoint par des adolescents, il commence à organiser des raves impromptues dans les rues de Tbilissi. Le slogan « We Need More Clubs in Georgia » (Nous avons besoin de plus de clubs en Géorgie) devient alors la devise des jeunes DJ débutants, qui sont accueillis par les regards maladroits et le dédain des passants. Néanmoins, l’envie de danser et de jouer de la musique les encourage à commencer à organiser des soirées pendant les périodes où il ne se passe pas grand-chose dans la ville. Les années suivantes, l’enthousiaste NDRX a fondé Stare at DJ (2012-2015), une série musicale qui a contribué au développement de la scène locale pendant des années. Son projet suivant, 11TH Floor (2015), visait à réunir un groupe d’artistes de musique électronique partageant les mêmes idées. « D’autres artistes m’ont rejoint au 11e étage, et quelque chose comme une commune a été créé ». Le dévouement de NDRX à l’école des DJ a encouragé une vague stupéfiante de nouveaux DJ et producteurs, qui remplissent les clubs à la fois chez eux et dans le monde entier aujourd’hui. Depuis 2016, NDRX rejoint fièrement BASSIANI, une institution techno de premier plan qui a révolutionné la culture des clubs géorgiens et laissé sa marque sur les mouvements de musique électronique dans le monde entier. Servant de base souterraine à une culture jeune résistante et subversive, BASSIANI a été notoirement perquisitionné par les forces armées de l’État en 2018, ce qui a incité des dizaines de milliers de danseurs à descendre dans la rue en signe de protestation. NDRX, qui n’est pas étranger aux raves de rue, s’est chargé de la tâche turbulente de jouer pour la foule protestataire rejointe par les artistes sous la nouvelle devise « Nous dansons ensemble, nous luttons ensemble ». L’État a fait marche arrière et le club a finalement rouvert ses portes le week-end prochain.

Legba : DJ strasbourgeois, adepte du vinyle, il débute par la techno et la DnB avant de se tourner vers la minimal house et l’electro. Engagé dans plusieurs projets associatifs, il rejoint en 2020 le crew Cymatique.

Hamatsuki est le projet de Mamuka Tskhadaia, DJ résident de la salle HOROOM et de la série de soirées queer Horoom Nights. Les premières impressions musicales de Mamuka sont liées à J. Dilla et à la culture hip-hop en général. C’est en écoutant DJ Sprinkles qu’il s’est intéressé pour la première fois à la musique électronique. Les sons des labels Scissor and Thread et Lobster Theremin l’ont particulièrement inspiré, ce qui s’est reflété plus tard dans les compositions de Hamatsuki. « Pour moi, il est important de se concentrer sur les sens communs ou les émotions plutôt que sur les détails. Par conséquent, nous pouvons considérer qu’il s’agit de l’axe principal du projet. Par ailleurs, je n’écris jamais de compositions spécialement destinées à la danse ou au dancefloor. Cependant, lors d’une résidence HOROOM, Hamatsuki s’oriente principalement vers des sons House et Lo-Fi.