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Voyage à la rencontre de l’autre et de l’ailleurs : Semaine du lundi 12 au dimanche 18 octobre 2020

Attention : Dans le contexte de crise sanitaire liée au COVID-19, un certain nombre d’événements annoncés dans cette sélection peuvent être annulés ou reportés à la dernière minute. Nous vous remercions de prendre contact directement avec les organisateurs pour acheter vos billets et de vous tenir informés en temps réel des changements.

Mercredi 14/10 à 20h00, jeudi 15/10 à 19h00, vendredi 16/10 à 10h00 et 20h00

THEATRE : La foutue bande – De loin la Palestine, Elsa Fourcade & Yvan Corbineau / Cie Le Sept au Soir

TJP – Balayeurs, dès 14 ans, durée : 1h30. Tarifs : voir site du TJP

La foutue Bande (de Gaza) est une constellation de textes sur la Palestine, un regard lointain qui tente d’approcher petit à petit son sujet et de faire le point sur ce qui excède à être appréhendé : un conflit millénaire, une haine séculaire, une histoire coloniale, une série de guerres civiles, une succession de frontières, le berceau disputé de trois religions, la relation oppresseur/opprimé, un partage territorial impossible… Les comédiens se font l’écho d’une poignée de récits, de fragments de murs, des portraits et de documents visant à partager ce que l’on croit habituellement indicible.

La représentation du jeudi 15/10 est suivie d’une rencontre avec les artistes.

Le saviez-vous ?

L’un des interprètes de La foutue bande – De loin la Palestine est lui-même originaire du pays meurtri dont la compagnie Le Sept au soir tente d’évoquer la complexité. Enfant palestinien né dans un camp de réfugiés au Liban, le rappeur Osloob a débuté sa carrière dans son pays d’adoption, avant de travailler avec une multitude d’artistes originaires de tout le monde arabe. Depuis son arrivée en France en 2014, Osloob se produit avec différents musiciens, issus en particulier de la scène jazz.

Du mercredi 14 au samedi 17/10 à 20h30

DANSE : Allee der Kosmonoten, Sasha Waltz (chorégraphe)

Le Maillon, dès 12 ans, durée : 1h00. Tarifs : voir le site du Maillon

Dans le salon d’un immeuble en préfabriqué situé Allee der Kosmonauten dans une cité populaire berlinoise, trois générations vivent sous le même toit, autour du canapé qui rythme le quotidien de la famille. Pour cette création, Sasha Waltz est allée chercher son matériau à la source en allant interviewer une dizaine de familles d’un même immeuble de cité, pour partager sa vision sur l’Allemagne des années 1990 après la chute du mur. Interprétées par six danseurs, les différentes saynètes mettent en scène les pauvres distractions et activités domestiques des protagonistes, livrant ainsi l’intimité des personnages par des évocations cruelles ou mélancoliques.

La représentation du mercredi 14/10 est précédée à 19h00 d’un café linguistique franco-allemand et d’une présentation du spectacle.

Le saviez-vous ?

Si le nom de la chorégraphe Sasha Waltz vous est encore inconnu, celui de Pina Bausch vous dira peut-être quelque chose. Sans en avoir été l’élève, Sasha Waltz assume néanmoins l’héritage de la célèbre danseuse allemande dans ses créations. On retrouve chez les deux chorégraphes l’art de mêler la danse au théâtre et celui de mettre en scène des corps très expressifs, aussi bien dans leur individualité que dans leur rapport aux autres.

Du mardi 1/10 au mercredi 30/10 à 12h30

CONFÉRENCES : Maisons-visites, conférences par des architectes sur des maisons remarquables des XXe et XXIe siècle

5e Lieu, durée : 1h. Gratuit, inscription obligatoire.

Lors de conférences au format court, des architectes vous présentent des maisons de rêve, remarquables ou atypiques du XXe et XXIe siècle, qui ont marqué l’histoire de l’architecture.

Mercredi 14/10 : La Case Study House, par Benjamin Bubreu

Vendredi 16/10 : La Villa Kaufmann de Richard Neutra à Palm Springs, par Matthieu Bick

Du jeudi 15 au samedi 17/10 à 20h30

HUMOUR : Un thé sur la banquise – Eric Bouvron

Espace K, durée : 1h20, dès 7 ans. Tarifs : voir site de l’Espace K

Victor Mulot est envoyé là où il n’a pas envie d’aller: dans le cauchemar glacial du Grand Nord, missionné pour trouver le dernier des ours polaires. Au cours du chemin, il va se surprendre lui-même. Bien que fragilisé par ce long et difficile voyage, une force apparaît en lui qui lui permet de continuer d’avancer et grandir grâce aux rencontres inattendues qu’il fait. Sur scène, Victor Mulot raconte son histoire : la découverte de la banquise, les astuces pour survivre au grand froid, la complicité avec les chiens, l’apprentissage nécessaire pour communiquer…. Tout en divertissant le public et en le faisant voyager, il apporte son témoignage sur les richesses de notre terre et les dangers encourus par notre planète.

Jeudi 15/10 à 20h30

CONCERT : Les sacrées journées de Strasbourg, la chorale Lomir Zingen (chant yiddish), l’ensemble Muses (polyphonies féminines), et Khadija El Afrit (chant et musique du Maghreb)

Cathédrale de Strasbourg. Tarifs : 18/15/10 €, gratuit pour les -12 ans

Rassemblant islam, christianisme et judaïsme, le programme très coloré de cette soirée sera le prélude au festival des Sacrées journées, qui se tiendra du 31 janvier au 7 février 2021. Khadija El Afrit (chant et qanun), interprétera des classiques et des compositions aux sonorités de sa Tunisie natale, combinées aux influences ottomanes et à celles du monde égyptien. Le trio Muses, rompu aux multiples facettes d’une polyphonie nourrie de genres très différents, rendra hommage à la figure de Marie, dans la cathédrale qui lui est consacrée. Passionnée par la culture yiddish et bien connue du public alsacien entre autres, Astrid Ruff nous régalera de chansons hautes en couleurs, si proches de l’identité alsacienne.

Le saviez-vous ?

Créé en 2010, le festival des Sacrées journées est unique en France. Chaque année, ce sont des dizaines d’artistes  venant des quatre coins du monde qui se produisent dans des lieux d’exceptions. Le festival propose un tour d’horizon des musiques sacrées : chœur byzantin, chant et danse du bouddhisme tibétain, prières soufies, polyphonies hébraïques… Différents ensembles se produisent lors de chaque concert, créant ainsi un véritable trait d’union entre les sonorités de cultures parfois très éloignées.